Les lipides : et si on faisait la paix ?
Dernière mise à jour : 9 juil.
Du grec “lipos” qui veut dire “graisse”, les lipides sont une famille de composés très hétérogènes constituant la matière grasse. L’apport de lipide est possible par :
l'alimentation (dans le beurre, l’huile, le chocolat, les poissons gras…) : les lipides représentent 40 % de l’énergie obtenue par l’alimentation.
une synthèse possible pour l’Homme au niveau hépatique, des tissus adipeux et la glande mammaire lors de la gestation (pour les mammifères)
L’Homme est cependant incapable de synthétiser 2 acides dits essentiels : l’acide linoléique et l’acide alpha linolénique, les fameux oméga 3 et oméga 6. Ils doivent donc être apportés par l’alimentation pour éviter des carences entraînant des altérations des membranes cellulaires amenant des anomalies dans le développement et le fonctionnement du cerveau.
Même si un apport trop élevé en lipides constitue un facteur de risque pour l’obésité, les maladies cardiovasculaires… les lipides sont impliqués dans de nombreuses fonctions biologiques [1].

Réserve énergétique :
Les lipides sont stockés sous forme de triglycérides et constituent la réserve énergétique majeure. L’Homme a besoin d'environ 2 000 kcal de lipides chaque jour. Les réserves énergétiques se situent :
dans les tissus adipeux : avec 70 000- 75 000 kcal ; ce qui en fait la 1ère réserve énergétique (représentant 10% de la masse corporelle).
aux niveaux hépatique et musculaire : avec 1 200-2 000 kcal [2].
Composant de nos membranes :
Nos cellules sont entourées d’une membrane cellulaire. Cette membrane est constituée d’une bicouche lipidique qui assure des fonctions dans la transduction de la signalisation cellulaire et mobilité/fluidité. Il y a 3 types de lipides qui composent nos membres : les phospholipides, glycosphingolipides et du cholestérol [3].
Activités biologiques :
>>> Le cholestérol : synthétise le précurseur de la vitamine D
On trouve la vitamine D dans l'alimentation mais notre organisme est capable de synthétiser le précurseur de la vitamine D. Ce métabolisme passe par une réaction faisant entrer le cholestérol qui va synthétiser le précurseur de la vitamine D. Puis, grâce à l’action des UV, la vitamine D est synthétisée. Le cholestérol est donc un précurseur indirect de la vitamine [4]. Cette vitamine joue rôle dans la fixation du calcium, dans le renforcement du système immunitaire et participe au métabolisme du phosphore en régulant la concentration sanguine du calcium et phosphate [5].
>>> Le cholestérol : précurseur des hormones stéroïdiennes
Grâce au cholestérol, notre corps synthétise les 3 œstrogènes naturels (l'estradiol, l'estriol et l'estrone), la testostérone et le cortisol [4].
Ces hormones sont importantes car elles modulent de nombreuses fonctions comme la tension artérielle et la fonction de reproduction [3].
>>> Le cholestérol : précurseur des hormones des sels biliaires
Provenant du cholestérol, les sels biliaires permettent la digestion des aliments par la lipase pancréatique. Ils sont synthétisés par le foie et concentrés dans la bile. Il y a différents types d'acides biliaires :
les acides biliaires primaires : l’acide taurocholique, l’acide glycocholique, l’acide taurodésoxycholique et l’acide glycochénodésoxycholique
les acides biliaires secondaires : l’acide lithocholique et l’acide désoxycholique [6].
>>> Les phospholipides membranaires : précurseurs des eicosanoïdes
Les eicosanoïdes sont une famille constituée des leucotriènes (produits dans les leucocytes) et les prostanoïdes (prostaglandines). Ces composés, synthétisés à partir des phospholipides membranaires, ont de nombreux rôles physiologiques : réponse inflammatoire, production de la douleur et de la fièvre, induction de la coagulation du sang, régulation du cycle sommeil et contrôle de plusieurs fonctions comme le déclenchement de l’accouchement [2].
Les lipides sont donc indispensables pour notre cerveau, cœur, cellule… Notre organisme a donc besoin de lipides pour rester actifs et en bonne santé. Bien qu’un important trop important induit de nombreuses pathogènes, les carences en lipides ont pour conséquence un déficit énergétique, un déficit en acides gras essentiels pouvant amener à des troubles de la vision et neuro glauque comme des dépressions et un déficit en vitamines liposolubles, soit transportables via les lipides comme les vitamines A,D E et K). L’important est de varier les graisses alimentaires [7].
Chloé Candaes, master NSA | Nutrition & Sciences des aliments
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Sources :
[1] “dentification des éléments clefs du métabolisme des lipides et de leurs régulateurs” | Pierre Blavy (décembre 2010), https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00541207/document
[2] “Substrats énergétiques : les lipides” | Collège des Enseignants de Nutrition,
http://campus.cerimes.fr/nutrition/enseignement/nutrition_6/site/html/3.html#3
[3] “Lipide”,https://stringfixer.com/fr/Lipid
[4] “Metabolisme du cholesterol” | Dr GUELLA (2014 - 2015),
http://univ.ency-education.com/uploads/1/3/1/0/13102001/bioch2an27-met_cholesterol.pdf